Hey mes petits « Monstres » !
Et bien voilà, Stanislas (alias Stan) a fait lui aussi son entrée dans la grande famille du fantastique il y a peu ! J’ai agrandi la fratrie de mes enfants d’encre et de papier… Je suis sûre que Théo sera une très bonne grande sœur.
J’ai reçu plusieurs mails dans ma boîte qui disaient : « Waouh mais comment tu fais pour écrire si vite ? Tu arrêtes de dormir ? »
Alors euh c’est vrai que parfois je ne dors pas beaucoup mais c’est surtout que je travaille sur « Monstres » depuis déjà 15 mois… Il n’y a eu « que » trois mois entre les deux premiers volumes pour la simple et bonne raison que le plus gros du travail avait déjà été fait des mois à l’avance. Mais les corrections, les couvertures de roman, tout ça prend du temps à faire… Une nouvelle collection ce prepare plus d'un an avant le lancement des ouvrages ! C'est un travail de titan !
On m’a aussi demandé quand sortirait le tome 3… pour le moment je ne peux pas encore vous le dire tout simplement parce que la date n’a pas encore été arrêtée. Mais je vous tiendrai au courant c’est promis ! En attendant j’espère que vous aimerez l’histoire de Stan.
Voilà donc rien que pour vous, le prologue du second volume : Monstres 2 Satyre
Bonne lecture à vous
A bientôt
JM
« Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas un animal, je suis un être humain. »
Tiré du film L’homme-éléphant (1980)
Prologue
Je respire difficilement… J’ai la désagréable impression que mes poumons sont en feu, et qu’ils sont sur le point d’éclater. Plus je reprends conscience, plus c’est douloureux.
J’ouvre péniblement les yeux. La lumière du jour m’aveugle littéralement, m’empêchant de voir ce qui se trouve autour de moi.
Je ne vois rien, je n’entends rien… Je ne sais même pas où je me trouve.
L’air me brûle la peau.
J’ai un goût étrange dans la bouche. On dirait du sable. Du sable ?
Je me redresse doucement puis je m’assois, tandis que mon corps hurle de douleur.
Le sol sous ma main est mou et brûlant.
Je plisse les yeux et les ouvre petit à petit en mettant ma main face à mon visage pour me protéger de cette lumière.
J’ai la vue troublée par des centaines de points qui dansent devant mes yeux.
Il me faut de longues minutes avant de parvenir à distinguer quoi que ce soit. Je regarde autour de moi; je suis atterré par ce que je découvre.
Rien…
Il n’y a rien, rien que du sable à perte de vue, du sable encore et toujours…
Il n’y a pas âme qui vive. Je suis seul, perdu au milieu de nulle part.
Où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Comment suis-je arrivé là ?
Toutes ces questions me martèlent le crâne.
Ma tête est lourde… très lourde même; pourtant, j’ai l’impression qu’elle est vide… Un vide immense semble s’être logé dans mon esprit.
Des visages plus flous les uns que les autres font de brèves apparitions dans le fond de mes pensées. Mais ils ne restent pas suffisamment longtemps pour que je puisse les reconnaître.
Je laisse encore mes yeux vagabonder ici et là… Et je pousse un hurlement lorsqu’ils se posent sur mes jambes.
Je me lève d’un bond et mes jambes se mettent à trembler, avant de céder sous mon poids. Je me retrouve sur le sol en train de fixer ce qui me fait office de jambes.
C’est impossible, elles ne peuvent pas m’appartenir !
Je les fixe de nouveau… Elles ne sont pas humaines, pas humaines du tout ! On dirait deux grosses pattes de chèvre ou de bouc… Oui, c’est ça, elles ressemblent à des pattes de bouc ! Elles sont épaisses et musclées, et couvertes de poils longs et soyeux, marron ambré.
Un énorme doute m’envahit alors…
Je me soulève légèrement du sol et glisse ma main dans le bas de mon dos.
Je blêmis…
- J’ai une queue ! hurlé-je alors que personne ne peut m’entendre. Non, non, non ! Oh, bon sang, j’ai une queue !
Je me lève afin de pouvoir mieux observer mon appendice caudal.
Courte et fine, ma queue remue vigoureusement de gauche à droite, presque comme si elle était contente de me voir.
- Je suis en plein cauchemar, marmonné-je en fixant tour à tour ma queue et mes pattes. Un vrai cauchemar, répété-je, abattu.
Qui suis-je ? Quelle créature étrange suis-je donc devenu ?
Je ne sais pas.
Je suis tout à coup frappé par l’évidence : j’ai oublié qui je suis… ou ce que je suis
Je respire difficilement… J’ai la désagréable impression que mes poumons sont en feu, et qu’ils sont sur le point d’éclater. Plus je reprends conscience, plus c’est douloureux.
J’ouvre péniblement les yeux. La lumière du jour m’aveugle littéralement, m’empêchant de voir ce qui se trouve autour de moi.
Je ne vois rien, je n’entends rien… Je ne sais même pas où je me trouve.
L’air me brûle la peau.
J’ai un goût étrange dans la bouche. On dirait du sable. Du sable ?
Je me redresse doucement puis je m’assois, tandis que mon corps hurle de douleur.
Le sol sous ma main est mou et brûlant.
Je plisse les yeux et les ouvre petit à petit en mettant ma main face à mon visage pour me protéger de cette lumière.
J’ai la vue troublée par des centaines de points qui dansent devant mes yeux.
Il me faut de longues minutes avant de parvenir à distinguer quoi que ce soit. Je regarde autour de moi; je suis atterré par ce que je découvre.
Rien…
Il n’y a rien, rien que du sable à perte de vue, du sable encore et toujours…
Il n’y a pas âme qui vive. Je suis seul, perdu au milieu de nulle part.
Où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Comment suis-je arrivé là ?
Toutes ces questions me martèlent le crâne.
Ma tête est lourde… très lourde même; pourtant, j’ai l’impression qu’elle est vide… Un vide immense semble s’être logé dans mon esprit.
Des visages plus flous les uns que les autres font de brèves apparitions dans le fond de mes pensées. Mais ils ne restent pas suffisamment longtemps pour que je puisse les reconnaître.
Je laisse encore mes yeux vagabonder ici et là… Et je pousse un hurlement lorsqu’ils se posent sur mes jambes.
Je me lève d’un bond et mes jambes se mettent à trembler, avant de céder sous mon poids. Je me retrouve sur le sol en train de fixer ce qui me fait office de jambes.
C’est impossible, elles ne peuvent pas m’appartenir !
Je les fixe de nouveau… Elles ne sont pas humaines, pas humaines du tout ! On dirait deux grosses pattes de chèvre ou de bouc… Oui, c’est ça, elles ressemblent à des pattes de bouc ! Elles sont épaisses et musclées, et couvertes de poils longs et soyeux, marron ambré.
Un énorme doute m’envahit alors…
Je me soulève légèrement du sol et glisse ma main dans le bas de mon dos.
Je blêmis…
- J’ai une queue ! hurlé-je alors que personne ne peut m’entendre. Non, non, non ! Oh, bon sang, j’ai une queue !
Je me lève afin de pouvoir mieux observer mon appendice caudal.
Courte et fine, ma queue remue vigoureusement de gauche à droite, presque comme si elle était contente de me voir.
- Je suis en plein cauchemar, marmonné-je en fixant tour à tour ma queue et mes pattes. Un vrai cauchemar, répété-je, abattu.
Qui suis-je ? Quelle créature étrange suis-je donc devenu ?
Je ne sais pas.
Je suis tout à coup frappé par l’évidence : j’ai oublié qui je suis… ou ce que je suis