mercredi 15 décembre 2010

La fin d’une époque…


Salut mes petits « Monstres »

Oui je sais que cela fait très longtemps que je n’ai pas fais de post, mais comme de coutume il y a toujours une raison à ça, plusieurs même : le travail, le travail et la famille ! C’est que ça en prend du temps mine de rien ! Alors pour faire court ma famille vient me rendre visite pour les fêtes et ça va faire du monde à la maison, puisqu’ils arrivent à neuf personnes, non je vous rassure ce ne sont pas tous mes frères et sœurs, il y a des cousins dans le lot !

Bref tout ça pour dire que c’est l’invasion familiale pour trois semaines ! Grandes tablées, disputes pour le dernier oréo de la boîte, la petite dernière qui hurle parce que son frère lui a décapité sa poupée, un gros rhume pour moi parce qu’il n’y aura pas assez d’eau chaude pour tout le monde, ma mère qui réorganise les placards, bref un vrai Noël en famille !

Alors j’ai pris un peu d’avance dans mon travail parce qu’avec tout ce beau monde, impossible de bosser. Le tome trois de Monstres est donc presque entièrement fini, ce qui explique le titre de mon post « la fin d’une époque ». C’est bientôt la fin pour Cali, la fin de l’année 2010, bref la fin d’une époque quoi !

Les fêtes de Noël seront bientôt là et avec elles la nouvelle année ! Nouvelle année remplie de projets pour moi, surtout de nouvelles sagas, mais je vous en dirai plus au début du mois de janvier ! Quand je pense que Théo aura un an le 20 janvier c’est fou ce que s’est passé vite !

En attendant de vous retrouver, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année et j’espère que beaucoup d’entre vous trouveront des petits Monstres dans leurs souliers et passeront un monstrueux Noël !

À Bientôt
JM :)

vendredi 1 octobre 2010

Bla bla bla…

Salut mes petits « Monstres »

Ah, donnez la parole à un auteur et il/elle ne s’arrête plus !

Pour preuve, la nouvelle interview que j’ai donnée sur le forum "Rêve de fantasy" (un forum d'auteurs en herbe). Je vous préviens, avant de lire ça, passez à la salle de bain, mangez un morceau, installez-vous confortablement et seulement après avoir fait tout ça, lancez-vous dans la lecture…

A bientôt

JM
Bonjour à tous !

Avant tout je tenais à remercier Olivier qui m’a proposé de participer à cet échange, c’est avec plaisir que j’ai accepté son invitation.

Je m’appelle JM Bonnel, je suis l’auteure de la collection « Monstres » aux éditions : Les éditeurs réunis (LER). Les deux premiers tomes sont en vente en France (depuis cet été) et au Canada, depuis janvier. Le tome trois est actuellement en préparation…

J’ai 28 ans et j’écris maintenant en tant qu’auteure publiée depuis presque un an.
Pour parler plus en détails de ma saga, et bien tout est dans le titre ou presque.

« Monstres » parle de trois héros Théodora, Stanislas et Calista, qui sont respectivement une gorgone, un satyre et une cyclope. Le principe de la collection est le suivant, chacun des héros a son propre tome, sa propre histoire et croise les deux autres à un moment ou un autre de sa quête. Chacun influence les autres à sa manière et après leur rencontre l’histoire, leur histoire s’en trouve modifiée !

L’histoire me direz-vous ?!

Théodora est une très jolie jeune fille changée en gorgone par Aphrodite, car cette dernière est folle de jalousie. Punie pour son apparence, Théo décide alors de se venger et de faire payer la déesse pour ce qu’elle lui a fait. Elle met alors un plan sur pied et fini par obtenir sa vengeance en changeant Aphrodite en statue de pierre. Le seul souci c’est qu’en piégeant la déesse, Théodora a également enfermé le sentiment de l’amour… Les humains le perdent alors peu à peu et le chaos finit par l’emporter. Après deux mille ans de ce régime, seule une ville tient encore debout : La Cité. C’est alors que Théo sera confrontée à un véritable dilemme : aider les humains survivants à retrouver l’amour, ou garder Aphrodite prisonnière pour assouvir ainsi pleinement sa vengeance. Son choix se résume donc à : Agir en héros ou en véritable monstre…

Son destin croisera alors celui de Stanislas, un satyre amnésique, perdu dans le désert. Qui cherche par tous les moyens comment retrouver la mémoire et rentrer chez lui. Lors de son périple il sera amené lui aussi à choisir son combat et devra déterminer où est sa place : Auprès de sa famille, même si cette dernière est loin d’être parfaite ou auprès de ses nouveaux amis pour libérer la Cité de ses oppresseurs…

Calista quant à elle, fera de nombreux sacrifices pour sauver les siens et épauler Théo et Stan, mais elle se montrera bien plus qu’une simple amie fidèle… Tour à tour monstre, ennemie, amie, elle endossera le rôle qui convient pour faire avancer sa quête, bien décidée à récupérer ce qui lui revient de droit… et peu importe le prix à payer pour ça !

Maintenant que vous me connaissez un peu mieux, entrons dans le vif du sujet …
Votre rapport à l’écriture:
Quand avez-vous décidé de vous plonger dans l’écriture ?
Et bien je ne l’ai pas vraiment décidé, c’est arrivé un jour comme ça tout seul, sans prévenir, je suis juste tombée dedans. J’avais 7 ans et j’étais très en colère contre ma petite sœur. Alors pour me défouler j’ai pris ce que j’avais sous la main… et il s’est trouvé que c’était une feuille de papier et un crayon… j’ai commencé a gribouiller tout un tas de mots avec un affreux dessin et j’ai appelé cette histoire « L’enfant crapaud ». C’était ma toute première histoire… je venais de plonger dans le monde des mots et je n’en suis jamais ressortie.


Nous imaginons que pour réussir à achever un roman, il faut être réellement passionné. Ressentez-vous l’écriture comme un besoin ?

Il faut aimer les histoires et vouloir les partager, donc je crois oui, qu’il faut vraiment être un passionné pour terminer un roman. L’écriture un besoin ? Oui et non, c’est plutôt étrange… certains jours j’ai à peine les yeux ouverts que je fonce travailler et que j’écris durant des heures, alors que d’autres fois j’ignore mon ordinateur pendant des jours… Donc certains jours oui j’en ai besoin et d’autres jours pas… En fait je crois que je suis une boulimique des mots, j’en écris, j’en écris et lorsque j’en ai eu assez je m’arrête jusqu’à la prochaine crise.


Quelle est votre fréquence d’écriture (tous les jours, plusieurs heures par jours, etc.) ?
Non pas tous les jours, je le voudrais bien mais pour moi il est très difficile d’aller à mon bureau et de me dire « Bon ma grande il faut écrire là » quand l’envie n’est pas là je peux fixer ma feuille ou mon ordinateur pendant des heures, alors ça ne sert à rien d’insister ! Mais même les jours où je n’écris pas mon esprit est lui toujours en réflexion pour faire avancer la suite de mon récit. Par contre quand je suis inspirée je peux écrire des pages et des pages dans la même journée.


D’où tirez-vous votre inspiration (promenades, lectures, cinéma, etc.) ?
Je m’inspire beaucoup des contes et de la mythologie de différents pays. Mais ce qui m’inspire le plus c’est de regarder les gens autour de moi. J’aime prendre un café et simplement observer les gens qui passent dans la rue. Lorsqu’on prend le temps de regarder on voit parfois des choses étonnantes !


Avez-vous toujours écrit de la fantasy ? Écrivez-vous uniquement cela ?
Non avant de me lancer dans la fantasy, lorsque j’étais plus jeune j’écrivais plutôt des histoires fleur bleu… J’avais lu Autant en emporte le vent, Scarlett et Reth étaient pour moi un couple fascinant et très étrange (j’avais 15 ans lol) ensuite peu à peu j’ai découvert la mythologie grecque en cours d’histoire ça m’a passionnée, j’ai voulu en savoir plus sur la mythologie en général et voilà comment j’ai commencé à écrire de la fantasy, qui est un genre qui me convient parfaitement !


Écrivez-vous votre premier jet à la main ou préférez-vous travailler directement à l’ordinateur ?
Je suis de la vieille école lol… J’écris toujours mes idées sur papier. Lorsque je sens que j’ai des idées pour un nouveau roman, je vais acheter un beau cahier tout neuf et je donne « vie » à mes personnages sur ses pages planches. J’écris ensuite le premier jet et lorsque c’est fait je passe ensuite sur mon ordinateur. J’aime ce mélange de méthode « classique » et de méthode moderne.


Utilisez-vous un logiciel d’aide à l’écriture, correcteur ou autre ?

Pas du tout. J’ai appris d’ailleurs très récemment que le logiciel d’aide à l’écriture existait lol Pour ma part le bon vieux Word me suffit.


L’écriture :

Quand est née pour la première fois l’idée d’écrire un roman en entier ?
Pour être honnête l’idée ne m’est jamais venue à proprement parler. J’avais simplement une petite histoire qui me trottait dans la tête, suite à un curieux rêve que j’avais fait et je ne pensais plus qu’à ça. Alors pour me libérer j’ai décidé de coucher tout ça sur papier. Je pensais vraiment qu’il n’y aurait pas plus de 20 ou 30 pages… et à l’arrivée je me suis retrouvée avec 450 pages… c’était il y a bientôt 2 ans.


Avez-vous rapidement eu une idée claire du scénario ou s’est-il mis en place à mesure ?
Oui l’idée était plutôt claire depuis le début, bien sûr il y a eu quelques changements d’idées en cours de route, des ajustements ici et là, mais les grandes lignes de l’histoire elles n’ont pas bougé.


Avez-vous écrit une trame très précise, un résumé ? Si oui, ce premier travail s’est-il fait avant la rédaction proprement dite ou simultanément ?
Je travaille de la façon suivante. A la maison j’ai un grand tableau blanc où je note toutes mes idées, ensuite je fais une colonne pour les personnages : leur âge, leur caractère ect. Puis j’écris les grandes lignes du synopsis qui explique juste comment aller du point A au point B. Ensuite la rédaction des chapitres vient d’elle-même lorsque je commence à travailler sur mon ordinateur, les personnages, les situations tout s’emboîte dans mon esprit et je n’ai alors plus qu’à suivre le fil conducteur. J’aime avoir un plan de départ pour savoir où je mets les pieds, mais je ne pense pas toute l’histoire à l’avance, j’aime me laisse surprendre par l’histoire et par mes personnages, voir jusqu’où ils peuvent me conduire !


Combien de temps vous a-t-il fallu, de la première phrase à la dernière page, pour écrire votre œuvre ?
Pour mon premier roman il m’a fallut 18 mois, je n’en vivais pas, j’avais un travail à plein temps. Pour mon second roman, je l’ai écrit en 4 mois (sans compter bien sûr les corrections, et la relecture qui sont venues s’ajouter en plus)


Avez-vous corrigé votre travail au fur et à mesure ou une fois la rédaction terminée ? À ce titre, combien de temps vous a pris le travail de réécriture, correction ? Cette correction a-t-elle été compliquée ? Avez-vous eu recours à des bêta-lecteurs ?
Concernant le travail de correction, je relis et je corrige après la fin de chaque nouveau chapitre que je rédige, c’est important pour moi de fonctionner ainsi, d’abord pour voir si le chapitre colle bien au reste du roman et ensuite étant dyslexique la relecture est donc des plus importantes. Ensuite lorsque le roman est terminé je le relis une toute dernière fois. En règle générale le travail de réécriture me prend un bon mois. Certaines corrections se sont imposées à moi d’elles-mêmes, mais cela a été moins évident pour d’autres passages. Heureusement j’étais entourée de deux bêta-lectrices qui ont su me conseiller.



Avez-vous douté durant votre travail ? Si oui, comment avez-vous réussi à retrouver confiance ?

Bien sûr que j’ai douté et je doute encore lol. Je n’ai jamais vraiment perdu confiance, mais j’avoue avoir paniqué une fois ou deux… mais j’ai la chance d’avoir une famille, un amour et des amis formidables qui me soutiennent sans relâche.


Nous supposons qu’il faut organiser correctement son temps pour aller au bout d’un travail de si longue haleine. Comment avez-vous concilié vie professionnelle, familiale et le temps nécessaire à l’élaboration de votre œuvre ?

Oh bon sang s’il y a bien une chose qui me fait défaut c’est l’organisation ! Et comme je l’ai dit plus haut je ne suis pas du genre à me dire « Bon 16h30 c’est l’heure de mon heure d’écriture » je ne fonctionne pas comme ça, un planning d’écriture n’est pas une chose qui me convient. Je n’ai pas d’enfants, je suis donc plutôt libre d’écrire quand je le souhaite, j’ai donc pu avoir facilement du temps pour moi, ma famille, mes amis et mon écriture sans le moindre problème, ma chance est que je suis une couche tard ! Mais il est vrai que les premiers temps j’ai surtout écrit pendant les vacances, les week-ends, ce qui explique les 18 mois avant de pouvoir finir mon premier roman.

Comment arrivez-vous à maintenir la distance nécessaire pour garder votre esprit critique par rapport à ce que vous écrivez ?
Je crois que je n’y arrive pas vraiment… mais je suis plutôt du genre à douter de mes écrits qu’à aimer ce que j’écris en me tapant sur l’épaule toutes les 3 lignes pour me féliciter. Heureusement que j’ai ma bêta lectrice près de moi pour me dire « Oui ça c’est très bien » ou « Non, tu peux faire mieux que ça, c’est bizarre cette scène » Elle est mon point de repère, grâce à elle j’ai l’impression d’avancer et d’évoluer dans mes écrits.


Quels sont les passages que vous avez préféré rédiger ? Quels ont été les plus ardus à écrire ?
Les disputes et les affrontements sont mes scènes favorites ! J’adore quand deux personnages se lancent des vacheries sur un ton pince sans rire ou carrément glacial. Je m’amuse toujours beaucoup lors de ces scènes en jetant de petites piques ! Celles que je trouve un peu plus « dures » à écrire ce sont les scènes d’amour… j’ai toujours un peu peur de tomber dans le mélodrame et la mièvrerie.


La séparation et l’organisation de vos chapitres se sont-elles faites naturellement ou avez-vous dû les retravailler ?
En effet cela s’est fait plutôt naturellement, l’histoire a rapidement trouvé son rythme et tout s’est bien emboité. Bien sûr une fois ou deux j’ai du réajuster quelques chapitres qui étaient bien plus longs que ce que je ne pensais au départ, mais quand on écrit un roman ce n’est pas quelque chose de figé, il évolue et c’est tout l’intérêt !


Le sentiment de satisfaction doit être immense lorsque l’on achève une telle entreprise. Pouvez-vous nous le décrire ?
Je dois dire que j’étais plutôt fière de moi et angoissée en même temps ! Fière parce que j’avais mené mon projet à terme. Angoissée parce que je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire maintenant ! Je me souviens que j’étais montée sur piles toute la journée après avoir écrit le mot fin. Je n’arrêtais pas de sourire bêtement, ensuite je me suis écroulée sur mon lit et j’ai dormi 12 heures non-stop, épuisée par tant de surexcitation lol.


Sans bien sûr nous dévoiler l’intrigue, quel (s) moment (s) préférez-vous dans votre œuvre ?
Oh lala question difficile… Je crois que les moments que j’aime le plus sont les chapitres que j’ai écrit à la première personne, me mettre dans la peau d’un « Monstre » m’a beaucoup amusée et m’a donné un autre point de vue sur l’histoire et grâce à ça j’ai perçu mes autres personnages d’une façon différente. L’une de mes scènes « coup de cœur » est un tout petit moment au début de l’histoire qui ne dure que quelque pages, c’est l’instant où les villageois et les parents de mon héroïne, Théodora, découvrent qu’elle est devenue une gorgone… j’ai aimé décrire les jeux de regard et les sentiments de la gorgone à ce moment précis de l’histoire… lorsqu’elle devient un monstre.


À la recherche d’un éditeur:
S’agissait-il de votre premier tapuscrit envoyé ou avez-vous d’autres écrits n’ayant pas trouvé preneurs ?
Non, c’était mon premier coup d’essai… je n’avais encore jamais rien envoyé chez un éditeur jusqu'à ce jour.


Avant de chercher un éditeur pour ce roman, avez-vous fait paraître des nouvelles ? Si oui, sous quelle forme ? Recueil, anthologie, revues, webzine... ?
Une fois une de mes histoires (une petite nouvelle de 5 ou 6 pages) est parue dans le journal de l’école, j’avais 11 ans… mais c’est tout, alors je ne suis pas sûre que ça compte lol. « Monstres » est mon premier vrai travail d’écriture qui est publié.


Que pensez-vous, à ce titre, de la nouvelle, notamment sur le côté formateur qu'elle peut avoir pour un écrivain novice ?
Je pense qu’écrire des nouvelles est vraiment un très bon « exercice » avant de se lancer dans l’écriture d’un roman. Pour faire ses premières armes c’est idéal ! C’est là que l’on va apprendre à « se connaître » en tant d’auteur, savoir quel genre nous convient le mieux, polar, fantasy... C’est aussi comme cela qu’on améliore ses tournures de phrase, son sens du détail et de l’intrigue. En clair je suis plus que convaincue du bienfait des rédactions de nouvelles.


Comment avez-vous su que votre roman était achevé, que vous ne pouviez plus l’améliorer, qu’il était temps de l’envoyer ?
Je crois que si je m’étais écoutée j’y serais encore ! Après des dizaines de changements dans le texte, dans le titre, je l’ai fait lire à deux amies qui m’ont dit : « Mais qu’est-ce que tu attends ? Qu’un éditeur vienne frapper à ta porte ? Envoie-le il est très bien ! » Mais je n’étais pas encore sûre… quelques jours plus tard j’ai mangé un biscuit chinois, vous savez les biscuits de la chance, il disait : « Votre talent sera reconnu et récompensé » ça m’a fait rire et je me suis dit : si même les biscuits s’y mettent… et j’ai envoyé mon manuscrit !


À combien d’éditeurs l’avez-vous envoyé ?
Huit…

À partir de ce moment commence l’attente d’une réponse. Pouvez-vous nous décrire ce que l’on ressent ?
Mon dieu j’avais un nœud à l’estomac tous les jours jusqu'à ce que le facteur soit passé… après je pouvais de nouveau respirer jusqu’au lendemain matin ! Je descendais 2 à 3 fois dans la matinée pour voir si le facteur était passé… J’avais l’impression d’avoir de nouveau 5 ans et d’attendre le père noël, remplie de l’espoir qu’il m’apporte ce que je lui avais demandé : Un éditeur pour mon roman !

Aviez-vous des liens personnels ou professionnels ayant pu appuyer votre tapuscrit auprès des maisons d’édition ?
Absolument pas, je ne connaissais personne dans le monde de l’édition à ce moment là.


Au bout de combien de temps avez-vous reçu une réponse ? Toutes les maisons vous ont-elles répondu ? Combien ont répondu à la négative avant de recevoir un accord ?

J’ai eu ma première réponse au bout de quatre jours, je n’en revenais pas ! Un non (bien sûr). J’ai vite compris avec la lettre type que j’ai sortie de l’enveloppe que mon manuscrit avait tout juste été lu. Je sais qu’il y a beaucoup de manuscrits comme le mien sur les bureaux des éditeurs, mais 4 jours ! Je vous avoue que j’étais partagée entre fou rire et colère, le genre « non mais qu’est-ce que tu croyais ma pauvre » je ne vous dis pas la claque que ça a été. Enfin je m’en suis remise, ma naïveté en a pris un coup mais rien de grave. Bref j’en ai fait mon deuil, et deux ou trois jours après je reçois un mail qui refuse lui aussi mon manuscrit… c’est mon deuxième non mais 15 jours plus tard je reçois dans ma boite mail mon premier oui ! Donc pour faire le bilan total des huit maisons d’édition : Sept sur huit m’ont répondu, cinq m’ont dit non, trois m’ont envoyé un courrier personnalisé avec quelques conseils pour mes écrits, une m’a envoyé un courrier type, la dernière m’a dit non car elle n’avait pas de section jeunesse et que le travail de réécriture serait donc trop long ! Et pour finir deux m’ont dit oui.

Combien ont validé votre tapuscrit ? S’il y en a plusieurs, pourquoi avoir choisi votre éditeur actuel ?
Deux ont validé. Le premier (qui est mon éditeur actuel) avait la même vison que moi du roman j’ai aimé son approche et son analyse. Le deuxième m’a dit qu’il voudrait publier l’histoire mais qu’il ne voulait pas publier un aussi gros livre pour le moment, mais que si je consentais à couper mon histoire, il pourrait y avoir une collaboration entre nous. J’ai poliment refusé et j’ai accepté la première offre.

Pour parler plus particulièrement de votre actuel éditeur : Les éditeurs réunis (LER), au bout de combien de temps celui-ci vous a-t-il répondu ?

J’ai eu un premier contact avec eux quatorze jours après mon envoi.

Votre éditeur a-t-il directement validé votre œuvre ou s'est-il d’abord montré sceptique ?
Nous nous sommes d’abord rencontrés pour parler de tout ça, et nous sommes tombés d’accord assez vite… Lui et moi étions partants pour le projet et pour travailler ensemble sur cette collection. Une semaine plus tard je signais mon contrat d’édition.

Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez reçu la réponse positive de votre éditeur ?
Je crois que j’ai fait une mini-attaque… Je ne m’y attendais tellement pas que ça m’a scié les jambes, je suis restée de longues minutes sans rien dire, sans rien faire, avant de me prendre un vrai coup de sang et de bondir partout dans l’appartement comme un kangourou ! J’étais tellement heureuse, j’étais aux portes de mon rêve… je n’avais plus qu’à les pousser et c’était tout simplement grisant !!! De l’acceptation à la parutionVotre éditeur vous a certainement demandé un certain travail de correction sur votre œuvre. Était-il conséquent ? Vous a-t-on obligé à modifier des passages que vous teniez à garder ?Le travail de correction s’est vraiment très bien passé, au début j’étais très impressionnée et puis je suis tombée sur une correctrice vraiment très bien avec qui j’ai eu un bon contact, qui m’a comprise à la virgule près. Les changements ont donc été minimes et aucun passage que je tenais vraiment à garder n’a été coupé. Mais je dois dire que le rythme des corrections finales est très intense !


Vous a-t-on demandé de terminer le second tome avant de publier le premier ?
Non, mais mon éditeur savait déjà que je travaillais sur l’ébauche du tome 2 qui était bien avancée.


Avez-vous pu discuter à bâtons rompus avec votre maison d'édition, ou était-ce « à prendre ou à laisser » ?
Mon éditeur m’a posé une offre sur la table et nous en avons discuté ensemble. Puis nous en sommes arrivés à un bon compris et j’ai signé en toute confiance.


Avez-vous participé à la fabrication de la maquette de votre livre ? Si oui, votre avis était-il principal ou seulement secondaire ?
Je n’ai absolument pas mis le nez dans la maquette, ce n’est pas mon travail et de plus j’étais en pleine rédaction du tome 2 de Monstres. Mon éditeur m’a tout de même tenue informée du format, du quatrième de couverture etc.… Je ne suis intervenue que pour la couverture du roman, où là j’ai eu la chance de pouvoir donner mon avis en première ligne.


Au final, combien de temps s’est écoulé entre le début de l’écriture de votre livre et sa parution ?

Pour mon premier roman : 24 mois

Pour mon second roman : 10 mois

En règle générale il faut compter entre 12 à 18 mois, pour que votre œuvre soit sur le marché après avoir signé votre contact d’édition.

La promotion:
Votre maison d'édition dit le plus grand bien de votre écriture. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?
Je pense qu’il faudrait leur poser la question directement …


Si vous avez une activité professionnelle, la promotion ne vous prend-elle pas trop de temps ? La disponibilité dont vous devez faire preuve n’est-elle pas trop contraignante ?

Pour la promotion étant donné que je vis aux USA et que mon livre est distribué au Canada et en France, je ne fais que peu de promo en personne, pas mal de choses passent par internet : interviews, pub chez les revendeurs. Et puis il y a mon Facebook et mon blog.


Avez-vous déjà participé à des salons en tant qu’auteur ? Si oui, qu’en retenez-vous ?Redoutez-vous le regard du public vis-à-vis de votre œuvre ? Ne craignez-vous pas qu'il n'adhère pas à l'univers que vous leur proposez ?

Non je n’ai pas encore fait de salon, mon livre étant sorti en janvier et le salon du livre de Montréal étant en Novembre… je n’ai pas pu y participer mais j’espère vivement pouvoir le faire cette année. J’ai fait quelques signatures ici et là, mais c’était pour des amis ou des amis d’amis alors ce n’est pas vraiment pareil.

J’avoue bien volontiers que rencontrer des gens qui ont lu mes livres et ont un avis sur ceux-ci me rend un peu nerveuse, mais qu’ils aient aimé ou non, cela sera fort intéressant d’avoir un échange avec eux. Il faut être lucide, un auteur quel qu’il soit, ne peut pas plaire à tout le monde.

De combien d’exemplaires sera constitué le premier tirage de votre roman ? Une fois tous vos romans écoulés, votre maison d’édition procédera-t-elle à de nouvelles fournées ?
J’ai un doute sur le nombre de tirage je crois que c’est quelque chose comme 4 000 ou 5 000 exemplaires de chaque volume (donc pour l’instant le 1 et le 2). J’imagine que si les romans se sont bien écoulés, oui une réédition devrait être prévue, mais je n’en suis pas encore là lol.


Êtes-vous satisfait des lieux de ventes où l’on peut se procurer votre livre ?

Oh oui le suis vraiment ! Je trouve que j’ai de très bons revendeurs : La Fnac, Decitre, Cultura pour la France. Renaud-Bray, Archambaud, Amazone pour le Canada. Bien sûr je ne cite que les plus « gros » mais mes romans se trouvent aussi dans des librairies qui ne sont pas de la grande distribution et toutes ces enseignes font eux aussi un travail merveilleux. Je trouve que je suis plutôt chanceuse surtout pour une première collection.

Pensez-vous apporter quelque chose de nouveau dans la littérature de l’imaginaire ?
De nouveau je ne sais pas… Honnêtement la seule chose qui m’importe c’est que le lecteur passe un bon moment en lisant mes romans. Je n’ai pas l’ambition de révolutionner le monde de la littérature fantastique, mais simplement celle d’intéresser les plus jeunes à la lecture.

En conclusion et en quelques mots, que pourriez-vous nous dire pour nous donner envie de découvrir votre œuvre ?

Je dirais simplement que la collection « Monstres » s’adresse à tout le monde, aux jeunes et aux moins jeunes. Chacun retrouvera un peu de lui-même entres ces lignes parce qu’un jour ou l’autre on s’est tous sentis à part, différents des autres et qu’à n’en pas douter d’une façon ou d’une autre nous sommes tous le monstre de quelqu’un… Alors je n’ai plus qu’à vous souhaiter à tous un monstrueux moment de lecture…



samedi 4 septembre 2010

La rentrée…

Salut mes petits « Monstres »

Et oui tout est dans le titre… c’est déjà l’heure… l’été est fini (ou presque), il est temps pour tout le monde de faire sa rentrée ! Croyez-le ou non mais j’ai toujours adoré la rentrée, c’est l’un de mes moments favoris de l’année :) Et d’ailleurs, pour commencer cette année je vais vous poster une petite interview que j’ai donnée il y a quelques jours sur un site de jeunes (et de moins jeunes lol) auteurs en herbe. L’interview a été réalisée par Clément, un jeune auteur du forum Avangaard, cela m’a fait plaisir de répondre à ses questions, c’était très amusant.

Bonne lecture à vous, et surtout bonne rentrée à tous
JM

Interview de JM Bonnel
Par Clément



Bonsoir JM, pour ceux ne sachant pas qui est cette personne, elle est auteure, ou écrivain, c'est comme vous voulez. Le plus intéressant serait de commencer par le début, c'est à dire toi. Pourrais-tu te présenter brièvement à nos amis du forum ?

Oh lala, et bien il n’y a pas grand chose à dire *JM toute rouge*. J’ai 28 ans, je suis française, je suis née à St Etienne, je vis en Floride depuis presque un an, je suis fan de séries TV et j’ai la chance d’avoir un métier que j’adore, je crois que c’est tout ce qu’il y a à savoir sur moi


J'imagine que beaucoup de personnes se sont posé cette question, JM est-il un diminutif ou un pseudonyme visant à avoir un peu d'anonymat ?

Non, JM n’est pas un diminutif, et je n’ai pas non plus choisi ce pseudo pour une raison d’anonymat, mais pour une raison sentimentale ! JM Bonnel est le nom de ma grand-mère (Josette Marcelle Bonnel). J’ai choisi de prendre son nom pour lui rendre hommage. Petite je n’aimais pas lire, et encore moins écrire… Ma grand-mère a passé des heures entières avec moi en me disant que je pouvais le faire. Aujourd’hui que je publie mon premier livre, je trouve que ce n’est que justice pour ma grand-mère que de lui accorder cette reconnaissance, d’autant plus qu’elle n’est plus parmi nous.

Chose vraiment gentille et admirable de ta part donc. Dans le rôle qu'a joué ta grand mère, considères-tu qu'elle fut une source de motivation pour l'écriture de ton roman ?

Je ne dirais pas admirable, gentille sûrement mais pas admirable. Même si ma grand-mère a beaucoup compté pour moi, la motivation d’écrire un roman ne m’est pas venue d’elle. Mais plutôt de ma jeune sœur, une histoire de famille en somme… Plus jeune je prenais plaisir à écrire de petites histoires pour amuser ma petite sœur. Cela a été mon premier vrai contact « d’auteur » avec les mots. Une fois plus grande, j’ai écrit d’autres histoires qui ont grandi avec moi, et ça a continué ! Finalement c’est à elle que je dois ma vocation.

En parlant de motivation, d'un point de vue littéraire, as-tu été motivée par un ou plusieurs auteurs dans le domaine de la Fantasy, ou est-ce vraiment seulement de par ta sœur qu'est venue ton envie d’écrire ? Certaines personnes ont eût cette envie grâce à des auteurs, en fais-tu partie?

Pour ma part je n’ai pas été influencée par CS Lewis ou par un autre auteur du même genre. Jamais en refermant un de leurs livres je me suis dit « Waouh j’ai trouvé mon maître à penser et je veux écrire des livres comme eux quand je serais grande » En fait je me suis rendue compte que je n’avais jamais eu « la prétention » de devenir auteure. J’aimais écrire, inventer des lieux, des personnages, mais je pensais que mes écrits n’étaient pas bons. Je n’avais jamais envisagé l’édition… j’écrivais juste pour m’amuser. Mais heureusement pour moi j’ai rencontré des gens qui m’ont poussée à croire en moi, en mes écrits et c’est comme ça que j’ai tenté l’aventure de la grande édition. Je suis cependant très admirative de la détermination de Sophie Audouin Mamikonian (l’auteure de Tara Ducan) qui s’est battue plus de 10 ans pour faire publier de la fantasy pour les jeunes et selon moi c’est une pionnière qui nous a ouvert la route à nous jeunes auteurs.

On pourrait donc dire que tu te sous-estimais, non ? Puisque tu parles très brièvement de l'édition... Est-ce pour des raisons personnelles que tu sois éditée au Québec dans un premier temps, et de ce fait, t'as poussé à habiter en Floride, ou bien est-ce pour une autre raison ?

Oui on peut même le dire franchement : j’ai tendance à me sous-estimer. Mais je dois dire que plus jeune je n’étais pas très douée en orthographe et que ma dyslexie n’a pas aidé ! Comment voulez-vous avoir confiance en vous ou en vos écrits quand tout vos profs (ou presque) vous disent que vous êtes nulle en français… Mais la leçon à tirer de tout ça c’est que si on y croit et qu’on se donne à fond parfois les rêves se réalisent. C’est peut-être un peu simpliste mais c’est comme ça que je vois les choses ! Mon livre est sorti en premier au Canada car mon éditeur (Les Éditeurs Réunis – LER) réside au Québec où je vivais il y a peu avant de venir en Floride. Je n’ai pas soumis mes écrits au Québec parce que c’est « plus facile » d’y être publié, mais parce que c’est là que je vivais, J’ai aussi essuyé quelques refus au Québec avant d’avoir une réponse positive. Si je vis actuellement en Floride, c’est parce que je suis un globe trotteur, j’aime découvrir de nouveaux pays, de nouvelles personnes, cela stimule mon imagination.

Justement, existe-t-il une différence ou plusieurs, entre le système éditorial Français et celui du Québec, toi qui a dû y faire face ?

Absolument aucune ! Un refus est aussi douloureux en France qu’au Québec… Plus sérieusement la légende urbaine qui dit que c’est plus facile de se faire éditer à l’étranger, et bien ce n’est que ça : une légende ! Le parcours est aussi long au Canada. Si j’ai soumis à certaines maisons québécoises, outre le fait que je vivais sur place, c’est que la politique éditoriale de ces maisons me plaisait, ainsi que la démarche littéraire qu’ils soutenaient. La seule recette magique pour être sur d’être édité, c’est de faire appel à des « maisons » comme lulu.com et je ne le conseille vraiment pas aux jeunes auteurs !

Merci de ton conseil, même si je pense que par principe, beaucoup se méfient de l'auto-publication.Venons-en au cœur du sujet : ton œuvre.Peux-tu nous faire un bref topo sur ton ou tes romans parus ?

Et bien c’est une collection qui s’appelle « Monstres » et chaque tome suit un monstre (une gorgone, un satyre et une cyclope) qui apporte des informations et son point de vue à l’intrigue générale qui se déroule dans ces trois livres… L’intrigue me direz-vous ? 2099, la Cité, dernière ville sur Terre. L’amour est en train de s’éteindre parce que la déesse Aphrodite a été prise au piège par Théodora, une belle jeune fille qu’elle a transformée en gorgone par jalousie. Théo va alors devoir choisir entre assister au déclin de l’humanité ou sauver les Hommes qui ne voient en elle qu’un monstre. Voilà en gros le résumé du volume 1.Deux des trois romans de cette série sont déjà sortis au Canada et en France depuis cet été. Je travaille actuellement sur le troisième tome.

Étant donné que tes romans concernent un personnage particulier pour chaque tome, le tome 1 peut-il se lire après le tome 2, par exemple ?

Oui le tome 2 peut se lire avant le tome 1, puisque les histoires des trois monstres se croisent toujours à un moment ou un autre, en se complétant mais sans jamais interférer entre elles. C’est juste plus compliqué pour suivre la trame générale de la Cité qui elle, avance dans les trois tomes, puisque le tome 2 apporte déjà certaines réponses sur ce qui se passe à la Cité.
As-tu déjà réfléchi à une fin pour ta saga, qui semble-t-il, est originale puisqu'il n'apparait pas une ligne directrice concernant tous les personnages ? Verrons-nous tous les personnages réunis lors d'un ultime tome, par exemple ou bien la saga Monstre pourrait se résoudre par les actes des personnages de chaque tomes ?

Oui j’ai déjà la fin de l’histoire. Monstres 1 gorgone, est le roman inaugural d’une trilogie qui présente des monstres issus de la mythologie grecque dans un contexte plus actuel. Monstres 3 Cyclope est le tome qui achève le cycle de cette saga. Tout ce que je peux dire sans faire tomber toute l’intrigue à l’eau, c’est que chacun des Monstres fera ce qu’il a à faire, bonnes choses comme mauvaises choses… pour arriver à leurs fins puisque chacun d'entre eux poursuit son propre but...

Il y a donc dans ta saga une disposition de l'histoire vraiment intéressante alors. Sais-tu ce qui a plu à ton éditeur ? As-tu instauré certaines morales dans tes romans comme d'autres auteurs ont pu le faire, ou du moins certains thèmes que tu apprécies?

Je pense que ce qui a plus à mon éditeur c’est le système de narration que j’ai mis en place, puisque j’écris un chapitre sur deux à la première personne ce qui permet au lecteur d’avoir directement le point de vue du monstre sur ses sentiments ou sur la situation qu’il traverse. Gorgone et Satyre abordent les thèmes de l’acceptation de soi et des autres, de la tolérance, du premier amour, des changements physiques à l’adolescence et de la persévérance. Cyclope parle plus d’amitié, de choix et de trahison…Il n’y a pas d’histoire sans morale ! Ma morale serait celle-ci : on est tous le monstre de quelqu’un…

Lorsque tu auras terminé t'as première saga, qu'envisages-tu ? Réécrire une autre saga, un livre quelconque, ou tout simplement une pause de quelques mois ?

Et bien j’ai signé un autre contrat avec une seconde maison d’édition pour une toute nouvelle saga… avant tout je vais prendre une petite pause, mais « malheureusement » pas avant Noël…

J'espère, comme beaucoup, que ça se passera aussi bien avec ta prochaine maison d'édition que LER. T'orienteras-tu toujours vers la Fantasy, ou aimerais-tu écrire d'autres genres littéraires. D'ailleurs, as-tu déjà essayé?

J’espère aussi que ça ira aussi bien que chez LER, mais je suis confiante ! Pour ma prochaine saga, oui je vais rester dans la Fantasy… du moins pour l’instant. Mais ça sera totalement différent de Monstres ! Je crois que la Fantasy est ce qui me correspond le mieux en termes d’écriture mais aussi en termes de tempérament. J’ai un autre projet qui me trotte dans la tête depuis quelques temps (et qui n’est pas de la Fantasy) mais ce n’est encore que ça : un projet !


Au niveau de la conception de ton monde, afin de créer les personnages, comment t'y prends-tu ? Tu t'inspires de personnes réelles ou bien tes personnages, dans leur intégralité, sont-ils fictifs?

Il y a un peu des deux… mais surtout des personnages fictifs. Mes personnages viennent toujours à moi, mon esprit est un peu comme un poste de télévision, je capte des images. Lorsque les personnages se sont « présentés » je me dis tiens ça serait drôle de faire un clin d’œil à cousin X ou à tante Y, juste pour me distraire un peu. Le monde autour des personnages se met ensuite en place de lui même. Je me contente de regarder « le film » qui se joue dans ma tête et je le retranscris sur papier. Je fais ensuite mon synopsis, ma fiche personnage et le lien qui les unis les uns aux autres. Ensuite j’ouvre un nouveau document et je commence une nouvelle histoire.Il faut aimer les histoires, les mots, et composer avec eux. C’est un peu comme écrire une symphonie. Il faut ressentir les choses, donner vie aux personnages. Écrire est en partie un don de soi, c’est partager avec de parfaits inconnus une histoire qui vous a fait rêver.

Justement, as-tu apporté dans ton roman des clins d'œil à des films, des œuvres littéraires ou des personnes de ton entourage ?

Oui quelques uns...
*JM sifflote d'un air innocent*

Quels conseils donnerais-tu à ceux écrivant, comme toi, et ceux voulant être édités ? Selon toi, existe-t-il une méthode spécifique à l'élaboration d'un roman ?

Mon premier conseil serait celui-ci, écrivez en premier lieu pour vous, pour vous faire plaisir, parce que c’est ce que vous aimez faire, ne le faites pas pour la reconnaissance et la gloire, faites le parce que vous aimez ça et point ! Pour ceux d’entre vous qui veulent se lancer dans l’aventure de l’édition, soignez votre texte, surtout les premières pages, elles doivent être rythmées, prenantes, un éditeur se fie à sa première impression, votre manuscrit n’aura pas de seconde chance. Ciblez les éditeurs, n’inondez pas tous les éditeurs que vous trouverez dans les pages jaunes, cela ne sert à rien. Faites un choix. Un éditeur de polars n’éditera jamais votre recueil de poésies. Il faut être logique dans ses choix et s’y tenir. Lorsque vous envoyez votre manuscrit ne dites jamais « mes parents l’ont adoré » ou alors « Je sais que ce n’est pas très bon mais je vais le retravailler » vous perdez toute crédibilité. La lettre d’accompagnement (il en faut une c’est impératif) n’est pas un CV ou une lettre d’admirateur qui répète toutes les deux lignes combien cette maison d’édition est géniale. Tout ce que veut savoir l’éditeur c’est si vous avez d’autres romans à votre actif et quelle est votre démarche littéraire. Savoir que vous avez 5 frères et sœurs et que votre chien s’appelle Tobby lui importe peu. N’oubliez jamais que même si les éditeurs sont des amoureux des lettres, ils restent avant tout des entrepreneurs et qu’ils « n’achèteront » que des produits susceptibles de bien se vendre. A vous de faire votre promo et de défendre votre roman ! Personne ne le fera mieux que vous.

La plupart des personnes disent qu'il faut trois éléments pour être édité, le travail, le talent et la chance. Qu'en penses-tu? Est-ce réellement nécessaire d'avoir du talent ?

Je pense qu’il faut un peu des trois choses en effet…Beaucoup de travail… Un peu de chance… Et une pincée de talent… Mais il ne suffit pas d’avoir du talent, encore faut-il savoir s’en servir.


Je remercie vraiment JM, qui m’a accordé de son temps et qui a accepté de jouer le jeu ! Sans son envie de vouloir participer à ce projet test, cela ne se serait certainement pas fait. Je remercie également sa correctrice, qui sous suggestion venant de JM, a aimablement corrigé cette interview. Merci !

lundi 23 août 2010

L’autrichienne…

Salut mes petits « Monstres »

Et oui je suis enfin sortie de mon hibernation… bon je n’hibernais pas vraiment, j’étais juste partie quelques jours (euh d’accord semaines…) en Europe pour aller voir un peu ma famille, et recharger mes batteries pour la suite de la saga Monstres. À présent que l’été touche à sa fin ou presque, je vais enfin pouvoir me remettre au travail pour finir le tome 3 de la saga. Pas trop tôt me direz-vous !... (n’est-ce pas Anne-Elen… :)

Ma petite visite en Autriche m’a ressourcée presque entièrement, oui seulement presque parce que je crois qu’il y a une part en moi qui est atteinte de fatigue et de bullage chronique… rien à faire pour secouer cette partie-là, ma mère a essayé pendant des années, puis mon amour à pris la relève mais rien à faire, ma tête reste souvent dans les nuages… on ne dirait pas mais je vous assure que la rêverie ça fatigue les neurones! Et puis ça fait tout de même un peu partie du métier d’auteur !

Bref tout ça pour dire que les vacances se sont bien passées ! Vienne est vraiment une ville superbe ! Je suis allée prendre « un café » au Café Central, haut lieu littéraire et intellectuel de Vienne dans les années 1900. Et puis j’ai pu « rencontrer » Sissi l’impératrice, visiter ses appartements, le palais de Schönbrunn etc… Mais en ressortant le mythe Sissi avait pris une grande claque… Rien à voir avec la Sissi des films… mais alors rien de rien, c’est même plutôt son exact contraire pour être honnête. Les princesses ne sont plus ce qu’elles étaient…

En tout cas, me plonger un peu dans l’histoire de l’Europe m’a fait du bien et me voilà repartie pour un nouveau tour d’écriture ! J’ai tout de même profité de mon séjour viennois pour travailler, Calista aura donc quelques gouttes de sang Autrichien dans les veines. Mes enfants d’encre et de papier sont multi-nations parce que lorsque je voyage ils viennent toujours avec moi, le pays de leur conception est donc souvent différent de leur pays de « naissance » : Théodora est Canadienne, québécoise de souche ! Stan quant à lui est Nord-Américain, un mélange du Canada et des États-Unis « made in » Floride, avec une goutte de sang français. Et pour finir Cali Américano-Européenne, 50% américaine, 25% française, 25% autrichienne… une famille très multiculturelle en somme !

Après des heures et des heures d’avion, douze longues heures… Me voilà enfin rentrée à la maison ! J’ai retrouvé mon bureau et mes petits monstres, tout ça pour mon plus grand plaisir :)

A bientôt pour le tome 3 de Monstres…
JM

mercredi 23 juin 2010

Une petite sœur pour Théodora et Stan…

Coucou mes petits « Monstres »

Suite aux mails de S.O.S que j’ai reçu de la part de plusieurs d’entre vous, je me vois dans « l’obligation » de poster ce petit message pour mettre fin à toutes vos interrogations. J’ai reçu plusieurs fois les mêmes questions dans ma boîte mail, je m’en viens donc vous faire une réponse ici.

Oui, je suis en train de m’occuper du tome 3 de Monstres et oui, Théo et Stan auront bien une petite sœur pour la rentrée de septembre. Pour ceux qui ont lu les deux premiers tomes, vous avez été nombreux à comprendre le fonctionnement de la collection, ce n’est donc pas un secret, le tome 3 aura pour personnage principal, Calista, la cyclope qui vit à la Cité.

"Mais elle est vieille", m’avez vous dit ! Oui, bien vu, je suis contente de voir que vous suivez l’histoire lol! Donc oui, Cali est vieille, mais elle a bien eu une vie avant… elle n’est pas venue au monde avec des rides et des cheveux blancs (ah ben si en fait pour les cheveux, elle les a toujours eus blancs). Bref, le tome 3 parlera donc de la jeunesse de Calista, elle fera le lien avec Yaëlle (la grand- mère de Solan qui est l’un des héros du tome 1). Vous verrez ainsi ce qui s’est passé à la Cité bien avant que Théo ou Stan n'y arrivent : comment s’est mis en place le premier Conseil des Justiciers, qui a soulevé le mouvement des Renégats, vous saurez enfin ce que Yaëlle a fait pour que Cali lui en soit toujours reconnaissante après tant d’années... Et il y aura surtout une exploration de ce qu’est le médaillon serpent que possède Calista, qui est passé de Théo à Stan, avant de revenir vers la cyclope. Je sais que cette histoire vous travaille, j’ai eu quelques mails qui ne parlaient que de ça. En clair vous saurez tout (ou presque…)! Grâce à Cali tous les liens entre les personnages des deux autres tomes seront mis en lumière, chaque « famille » sera recomposée. En clair le tome 3 de Monstres, c’est en même temps le début et la fin de l’histoire, logique non ? Si ce n’est pas encore très clair je suis certaine que ça le sera beaucoup plus une fois que vous l’aurez lu.

En tout cas je suis heureuse d’agrandir encore la fratrie Monstres avec un membre de plus ! J’espère que vous apprécierez Calista autant que ses deux aînés.
Je reviendrai bientôt vers vous avec la couverture et le premier extrait de «Monstres 3 : Cyclope »

En attendant je vous souhaite à tous un bon début d’été

A bientôt
JM

dimanche 2 mai 2010

Jean –Marc Bonnel mais c’est qui ce gars à la fin ???

Salut mes petits « Monstres » !

Alors pour commencer ce mois de mai j’ai une question pour vous : Jean-Marc Bonnel, mais c’est qui ce gars ?

Je m’explique ! Cette histoire a commencé il y a quelques semaines avec une erreur qui s’est glissée sur le site d’un des revendeurs de « Monstres », où apparaît Jean-Marc Bonnel au lieu de JM Bonnel…

Mon premier réflexe a été de m’écrouler de rire devant mon ordinateur… Non sérieusement c’était plutôt drôle ! JM aurait aussi pu être Jean Michel après tout… Ou Jeanne Marie. Pourquoi Jean Marc ? Bref je n’y fais pas plus attention que ça, pas la peine d’en faire un drame, et le temps passe…

Sauf qu’au bout de quelques temps Jean- Marc est de plus en plus référencé sur les sites et que du coup sur certains forum les gens pensent que je suis un homme…
Ben là non, je ne suis pas un gars !

Résultat des courses, les deux premiers tomes de Monstres qui s’apprêtent à sortir à la Fnac en Juillet, sont référencés sous : Jean-Marc Bonnel « Monstres 1 Gorgone », Jean Marc Bonnel « Monstres 2 Satyre ». Bref pour la première fois de ma vie j’ai une vague idée de ce que ça peut faire de perdre son identité au profit d’un autre ! Et de devenir un homme. Je vous dis pas la tête de mes parents quand ils vont découvrir mon changement de sexe virtuel lol. Ça va être simple de leur expliquer ça…

Lassée (et un peu frustrée, oui oui frustrée, je suis bien une fille), je me suis quand même dit qu’il devait bien y avoir une raison au fait qu’on m’appele Jean-Marc, ce n’était pas juste pour le plaisir. Donc je joue aux CSI (Les Experts) et je mène mon enquête bien décidée à lever le voile sur mon changement de sexe.

Je choisis de prendre Google comme co-équipier sur cette enquête, il devient donc mon Watson, et hop trois clics plus tard, le « crime » est résolu. Trop fort ce Watson-Google !

Le fin mot de toute cette histoire c’est qu’en 2008, Jean-Marc Bonnel a écrit un roman (un polar) donc par association, ils ont fait un plus un et hop JM devint Jean- Marc…

Donc pour répondre à la question : Jean-Marc Bonnel mais c’est qui ce gars ?

La réponse est : un collègue auteur !!!

Alors pour que les choses soient bien claires, lui a écrit « La dernière nuit » en 2008. Ça oui c’est bien son livre à LUI !

Moi : La collection « Monstres » (même si parfois elle est référencée sous le nom de Jean-Marc Bonnel j’en suis bien l’auteure). Moi, rayon jeunesse, lui, rayon polar : on ne peut pas dire qu’on écrive vraiment la même chose.

Ah ça me fait là toute une anecdote à raconter pendant les soupers… « Vous savez que sur internet je suis un homme… ». J’imagine bien la tête de gens si je leur dis ça.

Peut-être que je devrais contacter cet auteur pour lui proposer un roman à 4 mains, ça serait drôle non ? On pourrait s’appeler les JM2 (les JM au carré ça me plait bien moi…) Il y a peut être une idée à creuser, qui sait…

En tout cas, tout ça pour dire que mon roman sera disponible à la Fnac en Juillet, pour l’instant sous le nom de Jean Marc Bonnel, mais je vais faire au mieux pour demander la rectification de cette erreur.

À Bientôt pour les nouvelles aventures de Jean-Marc… euh je veux dire JM!

vendredi 9 avril 2010

Et de deux…


Hey mes petits « Monstres » !

Et bien voilà, Stanislas (alias Stan) a fait lui aussi son entrée dans la grande famille du fantastique il y a peu ! J’ai agrandi la fratrie de mes enfants d’encre et de papier… Je suis sûre que Théo sera une très bonne grande sœur.

J’ai reçu plusieurs mails dans ma boîte qui disaient : « Waouh mais comment tu fais pour écrire si vite ? Tu arrêtes de dormir ? »

Alors euh c’est vrai que parfois je ne dors pas beaucoup mais c’est surtout que je travaille sur « Monstres » depuis déjà 15 mois… Il n’y a eu « que » trois mois entre les deux premiers volumes pour la simple et bonne raison que le plus gros du travail avait déjà été fait des mois à l’avance. Mais les corrections, les couvertures de roman, tout ça prend du temps à faire… Une nouvelle collection ce prepare plus d'un an avant le lancement des ouvrages ! C'est un travail de titan !

On m’a aussi demandé quand sortirait le tome 3… pour le moment je ne peux pas encore vous le dire tout simplement parce que la date n’a pas encore été arrêtée. Mais je vous tiendrai au courant c’est promis ! En attendant j’espère que vous aimerez l’histoire de Stan.
Voilà donc rien que pour vous, le prologue du second volume : Monstres 2 Satyre

Bonne lecture à vous
A bientôt

JM

« Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas un animal, je suis un être humain. »
Tiré du film L’homme-éléphant (1980)

Prologue



Je respire difficilement… J’ai la désagréable impression que mes poumons sont en feu, et qu’ils sont sur le point d’éclater. Plus je reprends conscience, plus c’est douloureux.

J’ouvre péniblement les yeux. La lumière du jour m’aveugle littéralement, m’empêchant de voir ce qui se trouve autour de moi.

Je ne vois rien, je n’entends rien… Je ne sais même pas où je me trouve.

L’air me brûle la peau.

J’ai un goût étrange dans la bouche. On dirait du sable. Du sable ?

Je me redresse doucement puis je m’assois, tandis que mon corps hurle de douleur.

Le sol sous ma main est mou et brûlant.

Je plisse les yeux et les ouvre petit à petit en mettant ma main face à mon visage pour me protéger de cette lumière.

J’ai la vue troublée par des centaines de points qui dansent devant mes yeux.

Il me faut de longues minutes avant de parvenir à distinguer quoi que ce soit. Je regarde autour de moi; je suis atterré par ce que je découvre.

Rien…

Il n’y a rien, rien que du sable à perte de vue, du sable encore et toujours…

Il n’y a pas âme qui vive. Je suis seul, perdu au milieu de nulle part.

Où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Comment suis-je arrivé là ?

Toutes ces questions me martèlent le crâne.

Ma tête est lourde… très lourde même; pourtant, j’ai l’impression qu’elle est vide… Un vide immense semble s’être logé dans mon esprit.

Des visages plus flous les uns que les autres font de brèves apparitions dans le fond de mes pensées. Mais ils ne restent pas suffisamment longtemps pour que je puisse les reconnaître.

Je laisse encore mes yeux vagabonder ici et là… Et je pousse un hurlement lorsqu’ils se posent sur mes jambes.

Je me lève d’un bond et mes jambes se mettent à trembler, avant de céder sous mon poids. Je me retrouve sur le sol en train de fixer ce qui me fait office de jambes.

C’est impossible, elles ne peuvent pas m’appartenir !

Je les fixe de nouveau… Elles ne sont pas humaines, pas humaines du tout ! On dirait deux grosses pattes de chèvre ou de bouc… Oui, c’est ça, elles ressemblent à des pattes de bouc ! Elles sont épaisses et musclées, et couvertes de poils longs et soyeux, marron ambré.

Un énorme doute m’envahit alors…

Je me soulève légèrement du sol et glisse ma main dans le bas de mon dos.

Je blêmis…

- J’ai une queue ! hurlé-je alors que personne ne peut m’entendre. Non, non, non ! Oh, bon sang, j’ai une queue !

Je me lève afin de pouvoir mieux observer mon appendice caudal.

Courte et fine, ma queue remue vigoureusement de gauche à droite, presque comme si elle était contente de me voir.

- Je suis en plein cauchemar, marmonné-je en fixant tour à tour ma queue et mes pattes. Un vrai cauchemar, répété-je, abattu.

Qui suis-je ? Quelle créature étrange suis-je donc devenu ?

Je ne sais pas.

Je suis tout à coup frappé par l’évidence : j’ai oublié qui je suis… ou ce que je suis

vendredi 2 avril 2010

Méli… mélo…

Salut mes petits « Monstres »

Suite à plusieurs mails que j’ai reçus je viens faire ce petit post sur le blog pour faire avec vous une petite « explication de texte ». On m’a demandé "Pourquoi le tome 2 ce n’est pas gorgone 2 le retour?" (lol). Alors voilà, la réponse est toute simple… Théodora demandait bien trop de royalties pour revenir alors on l'a remplacée ! Mais non je blague, ça n’a rien à voir ! Le concept de la collection Monstres est le suivant : Il y a une histoire générale, à savoir celle de la Cité, et une histoire parallèle qui est celle du monstre-héros du livre.

Dans le Tome 1 nous avons découvert avec Théo, la vie à la Cité, le système mis en place pour diriger cette ville, puis nous avons suivi la gorgone qui vit sa propre quête, totalement détachée de ce qui se passe à la Cité. Elle croise tout de même Stanislas dans son aventure (ce qui nous ouvre un chassé-croisé avec le tome 2)

Dans le tome 2 nous découvrons avec Stanislas comment marche le Conseil (les dirigeants de la Cité), la mise en place des Renégats (qui ne sont pas spécialement ravis de la façon de faire du Conseil) et nous revenons sur le moment où Stan et Théo se sont croisés… Stan nous fait découvrir d’autres choses à propos de la Cité, puis nous suivons son aventure.

L’histoire générale de la Cité se développera ainsi de livre en livre, guidés chaque fois par un nouveau « Monstre » qui croisera les autres à un moment de sa vie, de son aventure, puisqu'au final ils sont tous liés les uns aux autres par la Cité sans vraiment le savoir !

J’espère que cette petite explication a rendu les choses plus claires dans le méli-mélo-Monstres. Sinon n’hésitez pas à me poser vos questions :)

A bientôt
JM

lundi 22 mars 2010

Un petit frère pour Théodora…

Hey, salut mes petits « Monstres » Alors comment-allez vous ? Oui je sais, une fois encore je me suis faite plutôt rare ces temps-ci… Mais pour me faire pardonner je vous annonce officiellement l’arrivée de Stanislas, le « petit frère » de Théo. Il sera sur les tablettes dans le courant du mois d’avril…

Ma petite gorgone à pour « frère » un satyre… quelle famille !

Je vous reposte également ici mon adresse mail pour me contacter directement pour ceux qui le souhaitent (je suis parfois un peu longue à répondre, mais je finis toujours par le faire !)

jm.bonnel@hotmail.com

Voici donc le résumé du tome 2 et la couverture de ce nouveau roman…

A bientôt
JM





Un jeune homme du nom de Stanislas se réveille au milieu du désert pour découvrir avec surprise qu’il a des cornes et des jambes de bouc… Le pauvre hère ne garde aucun souvenir de ce qu’était sa vie jusqu’alors. Il comprend bientôt qu’il est un satyre, un «monstre ». Au fil de rencontres singulières avec d’autres créatures tout aussi étranges que lui, Stan finit par se rappeler qu’il a été banni de son monde pour avoir adopté un comportement impropre à un satyre. Il se souvient en outre de son amour pour la belle Sylène, lequel lui aura valu d’être chassé des siens. À présent, pour arriver à rentrer chez lui et reprendre la place à laquelle il croit avoir droit, Stan doit retrouver la Clé-fée qui permettra d'ouvrir un portail entre l’univers des hommes et celui des créatures mythiques dont il est issu. Mais la quête du satyre ne sera pas sans embûches, et Stan devra tôt ou tard affronter un génie aux pouvoirs maléfiques qui garde la porte entre les deux mondes. En compagnie de ses nouveaux amis, le satyre apprendra à vivre avec ses différences et comprendra que, parfois, le voyage est plus important que la destination. Et que le monstre de l’histoire n’est pas toujours celui que l’on croit…

mardi 23 février 2010

La magie de l’inspiration…

Hey salut mes petits « Monstres »

Contente de vous retrouver !

Je n’ai pas donné beaucoup de nouvelles mais j’ai une bonne raison (oui encore lol). Je me suis occupée des corrections du tome 2… toute une histoire ! En tout cas voilà c’est fait… le petit frère de Théodora est donc en bonne route et viendra grandir les rangs de la famille Monstres dans quelques mois.

Certains d’entre vous m’ont demandé comment je trouve l’inspiration pour écrire mes romans. Et bien pour répondre honnêtement, je dois vous dire que je ne sais pas… Oui je sais c’est nul comme réponse, mais je n’ai pas mieux…

Je ne vais pas vous dire que j’ai une formule magique ce n’est pas vrai !

L’inspiration vient d’elle-même. Certains jours sont plus « productifs » que d’autres. Je peux rester plusieurs jours sans écrire une ligne et tout d’un coup je ne m’arrête plus, si ma moitié ne m’obligeais pas à faire des pauses pour manger et dormir je ne lâcherais pas mon ordi (ou mon cahier certaines fois) jusqu'à ce que ma tête soit complètement vide !

Bon je dois bien avouer que je ne tiens pas en place, impossible pour moi de m’asseoir à mon bureau et de ne plus en bouger pendant des heures. J’écris souvent deux heures sur la table de la cuisine, deux heures dans mon bureau, une heure dans un parc, je prends une pause entre mes « temps d’écriture » parfois 45 minutes, le temps de regarder un épisode de ma série du moment, parfois plus longtemps pour aller faire un petit tour dehors, cela dépend du niveau de fatigue de mes neurones.

J’aime beaucoup aller écrire au Starbucks du coin (oui je sais c’est cliché à mort !). Mais c’est mon truc, j’avoue être accro à leur latté au Caramel et à la Citrouille. Mais je n’en abuse pas, jamais plus de deux par jour ! Sinon après je suis toute énervée et mes pauvres personnages en paient le prix fort… souvent de leur vie même ! Alors tuer le héros après seulement trois chapitres…euh j’avoue qu’il y a mieux comme idée…

Je suis souvent au Starbucks, quatre jours sur sept environ, ça m’amuse de regarder passer les gens, je les observe. J’écoute de la musique, en ce moment je suis très Nightwish et Les Noces de Figaro… Hard Rock et Opéra, vous cherchez le lien ? Ne cherchez pas, il n’y en a pas vraiment. Je passe souvent d’un extrême à l’autre en moins de 10 pages d’écriture, une histoire de rythme ! Allez comprendre, même moi j’ai du mal à me suivre… Pourtant je n’écris pas toujours en musique, parce que curieusement pour certaines scènes ça me déconcentre, j’ai l’impression d’avoir un parasite sur « la ligne », et je n’entends plus la voix de mes personnages (oui je sais entendre des « voix » dans sa tête c’est un peu bizarre, mais c’est comme ça que ça marche pour moi. Je capte d’abord le son et ensuite l’image, un peu comme sur les vieilles télévisions des années soixante qui étaient montées sur roulettes, le tout équipé de deux gigantesques antennes métalliques. Mon esprit ressemble un peu à ça je crois. L’histoire « joue » dans ma tête comme un film et je me contente de retranscrire le tout avec des mots.

Au final l’inspiration me vient de partout et de nulle part.

Le seul conseil que je puisse vous donner c’est de toujours avoir un carnet et un stylo dans vos poches, c’est ce que je fais, parce qu’on ne sait jamais quand une idée va vous frapper : dans le bus, en faisant votre épicerie, en marchant dans la rue… Un autre petit conseil tout de même, si une idée vous vient en plein milieu de la rue, pensez tout de même à vous arrêter dans un coin pour éviter de vous faire renverser par un bus ou bousculer par les autres piétons parce que vous êtes planté au milieu du passage!

Madonna a dit un jour « Quand on veut être artiste c’est dans la vie qu’on doit chercher son inspiration ». Ok, là je vous vois bondir sur vos chaises en train de dire
1. « Euh bonjour la référence… » (Point pour vous sur ce coup là, niveau citation pour un auteur y’a mieux !)
2. « Euh c’est une marante notre JM de nous ressortir ça, mais quand on écrit de la fantasy, on applique ça comment ? Je ne croise pas Harry Potter ou la fée dragée tous les matins moi »

Et bien faux, archi-faux ! Si vous regardez de plus près vous verrez peut-être que votre jolie voisine si sexy qui ne sort qu’après 20 h, parce que soit disant elle travaille de nuit à l’hôpital, est en fait chasseuse de prime. Et à la nuit tombée elle poursuit les sorciers des ombres qui ont envahi notre monde.
Regardez encore… Le chat noir qui rode toujours près de chez-vous n’est peut-être pas un chat comme les autres. C’est sûrement un guerrier protecteur des âmes, qui est la pour veiller sur vous car vous êtes le seul enfant de la reine Luna et vous seul pouvez empêcher le Dieu soleil de terrasser votre pauvre maman, astre de la nuit…

Le monde est un immense terrain de jeux, rempli de magie et d’histoires pour qui sait les voir. Ne restez pas enfermés devant vos ordinateurs, sortez, ouvrez les yeux, ouvrez votre esprit et abracadabra, l’inspiration apparaîtra…

A bientôt
JM

samedi 30 janvier 2010

Et de un…

Hey mes petits « Monstres » !

Et bien voilà, Théodora a fait son entrée dans la grande famille du fantastique il y a pile dix jours ! Je ne vous dis pas comme ça a été stressant et grisant pour moi (mais aussi pour tous les gens qui m’entourent).

« Ma fille » d’encre et de papier est enfin là ! Je ne tenais plus en place quand j’ai eu le premier exemplaire en main… Toute une année de travail sous mes yeux, j’étais vraiment heureuse et soulagée, parce que j’étais enfin arrivée « au bout du tout début » de cette aventure qu’est Monstres.

J’ai alors soudain réalisé que je n’étais pas seule dans cette aventure, sans compter mon éditeur et toute l’équipe qui suit la collection, sans m’en rendre compte j’ai entrainé avec moi toute ma famille et mes amis…

Heureusement qu’ils sont tous braves et courageux, parce que je leur en ai fait voir de toutes les couleurs. Pendant les dernières semaines de travail sur Théo, tout le monde à vécu à MON RYTHME ! Repas, sorties, coups de téléphone, tout le monde a pris soin de ne pas me contrarier, de me laisser travailler, de me laisser sortir et me nourrir selon l’humeur, alors je vous dis à tous un très grand MERCI !

Pour faire un petit tour d’horizon sur Monstres 1 gorgone, je vous dirai tout d’abord merci pour vos encouragements, vos remarques et votre soutien.

Certains m’ont demandé de quoi parle « vraiment » Monstres, alors bien sûr vous l’aurez compris il y a bien sûr le thème de la mythologie, qui est la base de toute la collection. Il y a donc plein de clins d’œil et d’informations sur la mythologie grecque, qui je l’espère vous donnera envie d’en savoir plus sur l’histoire « originale » de chaque monstre qui est le héros.

J’aborde différents sujets dans ce livre, l’acceptation de soi, des autres, le changement physique à l’adolescence, les premiers amours, les échecs, la famille, la vengeance, le deuil, en clair la palette est plutôt large. Chaque personnage a une histoire, des sentiments, une blessure à dissimuler ou à partager avec les autres et c’est ce qui fait que les sujets sont si variés dans la collection Monstres.

Comment marche la collection Monstres ? Facile !

J’ai choisi de donner à chaque tome un héros différent qui nous fait vivre une part de son histoire dans une histoire générale (celle de la Cité, dernière ville sur Terre) où plusieurs personnages se croisent et s’entrecroisent.

J’aime beaucoup les personnages de ce premier tome, et outre mon attachement profond à Théodora (oui je sais ça fais un bizarre de dire ça alors que Théo n’est pas une vraie personne, mais c’est pourtant la vérité, je suis liée à elle d’une certaine façon) j’avoue avoir un petit faible pour la jeune Catherine, elle m’a beaucoup amusée. Je trouve que c’est un personnage très attachant et du haut de ses douze ans elle ne se laisse pas faire ! Une vraie chipie comme je les aime, lol.

En tout cas, j’ai pris un grand plaisir en écrivant ce livre, j’y ai mis une part de moi, et j’espère que vous trouverez une petite part de vous quelque part entre ces lignes, parce que tout comme Théo : on est tous le monstre de quelqu’un.

J’espère que le livre vous plaira.

Je finirai en vous disant : Et de un…
Il ne me reste plus qu’à me mettre au boulot pour « donner vie » au reste de la famille Monstres…

A bientôt
JM

samedi 9 janvier 2010

J- XI Prologue…

Salut les petits « monstres »

Un petit post juste pour vous dire que nous sommes à 11 jours de la sortie de Monstres tome 1 : Gorgone, et que je ne tiens plus en place ! Je ne serais pas plus survoltée et intenable si j’avais bu dix cafés d’affilée et avalé un kilo de sucre pur. J’ai l’impression que trop d’adrénaline ce n’est pas bon pour moi…

J’ai passé (enfin pas seulement moi, toute l’équipe de mon éditeur en fait) onze mois a préparer Théo pour sa sortie et savoir qu’elle sera bientôt en magasin me survolte complètement. Je suis heureuse et nerveuse en même temps, je n’arrête pas de me dire : est-ce qu’ils vont aimer ? Peut-être que j’aurai du garder telle ou telle idée ? Zut je n’aurai pas du tuer mon héroïne dès la neuvième page (non, je rigole, en fait elle meurt à la page 11…). En clair vous l’aurez compris c’est excitant et angoissant ! Je me demande si ça passe avec le temps, ou si au contraire le phénomène s’amplifie de livre en livre !

Mon roman est donc fin prêt et a finalement été classé pour les 14 ans et plus (donc il se situe quelque part entre adolescent et jeune adulte)

En tout cas j’espère que Théodora sera la première « née » d’une longue famille ! Bien sûr juste après elle, arriveront le tome 2 et 3 de la trilogie Monstres. Je travaille encore sur ses petits frères et sœurs. Alors pour vous faire patienter encore un peu (et surtout parce que cela me fait plaisir !) je partage donc avec vous un petit extrait de l’histoire de Théo, le début de l’histoire… le tout début de son histoire… de notre histoire.

Bonne lecture à vous
A bientôt
JM



On est toujours le monstre de quelqu’un…
(Anonyme)

Prologue

Toutes les histoires commencent toujours de la même façon : « Il était une fois… ». C’est une règle, un incontournable. Aucune histoire digne de ce nom ne pourrait commencer autrement ! Et pourtant…

La mienne commencerait plutôt comme ça : « J’allais mourir. »

J’allais mourir. C’était une certitude; après tout, on meurt tous un jour. Mais là, avec la lame d’un sabre directement pressée sur ma gorge, cette certitude s’avérait plus proche de se réaliser que jamais. Comment m’étais-je encore débrouillée pour me retrouver dans une situation pareille ! On dit que lorsqu’on est sur le point de mourir, toute sa vie repasse devant ses yeux. Bizarrement, en ce qui me concerne, je ne revoyais passer en boucle que les derniers événements qui m’avaient menée à ce point précis de mon existence…

J’entendais encore et encore mon père me dire : « Théodora, tu auras une vie remplie d’aventures, un destin unique ! » Et il avait raison.

J’ai toujours détesté quand il m’appelait par mon prénom au complet. Tout le monde m’appelle Théo. Mais mon père, lui, s’est toujours évertué à dire qu’une jeune fille bien comme il faut ne devait pas se laisser affubler d’un diminutif si masculin, que ce n’était pas convenable.

Une jeune fille bien comme il faut… Je ne peux m’empêcher de sourire à cette pensée. Je ne pense pas vraiment être ce genre de fille, loin de là.

J’ai seize ans et je suis une gorgone…

Avec mon aspect étrange, on m’apparente plus à un monstre qu’à une jeune fille. Pourtant, je ne me trouve pas si repoussante : je suis grande et aussi fine qu’un fil de fer, mais forte et résistante. J’ai les yeux d’un vert à la fois tendre et embrasé. Mon sourire est plutôt charmeur, du moins me semble-t-il. Si ce n’était ce nid ardent de serpents dorés qui grouille sur ma tête, je ressemblerais à n’importe quelle jeune fille de mon âge.

Je ne suis pas venue au monde avec cet aspect; être une gorgone n’est pas ma vraie nature.

Humaine et monstre, je suis tour à tour l’un et l’autre. Il est si facile de changer de place sans même s’en rendre compte. J’en suis la preuve vivante : quelquefois victime, quelquefois bourreau… Mais dans le fond je suis toujours moi, je reste fidèle à ma nature profonde : la nature humaine.

Parfois sombre, parfois bonne; parfois forte et pourtant si faible…

Monstre ou humaine, la réponse n’a plus d’importance pour moi. Je suis simplement moi, Théo, et je vais bientôt mourir…

Je sens la pointe du sabre s’appuyer un peu plus fortement sur ma peau. Un filet chaud glisse le long de mon cou; une goutte de sang lente et poisseuse en réalité.

Mais comment me suis-je retrouvée ici ?

Oh oui, c’est vrai… C’est l’amour le responsable. C’est toujours sa faute quand les choses tournent mal !

Mais est-ce l’amour le vrai responsable, ou ma propre faiblesse ?

Je soupire. Oui, je me souviens très bien de la manière dont toute cette histoire a commencé.

Elle a commencé il y a deux mille ans…

dimanche 3 janvier 2010

Janvier 2010, le retour !


Hey salut mes petits « Monstres »

Contente de vous retrouver ! Alors comment se sont passées ces fêtes ? Bien j’espère ? Si ce n’est pas le cas, consolez-vous en vous disant que c’est fini et que pour cette année « la magie de Noël » est derrière vous :)

Alors avant toute chose je me dois de vous présenter tous mes vœux pour cette nouvelle année qui commence !!!

Il va de soit que je vous souhaite la meilleure des années possible ! Que 2010 soit pour vous source de joie, de surprises dans vos vies, qu’elle soit synonyme de réussite personnelle, qu’elle vous permette de rêver, d’aimer, de faire de nouvelles rencontres, d’imaginer les histoires les plus folles et les plus belles du monde !

Profitez de cette nouvelle année pour faire place nette et prendre UNE bonne résolution, que vous essayerez de tenir jusqu’au bout (pas besoin d’en prendre dix ! Une que l’on remplit consciencieusement est toujours mieux que dix, abandonnées au bout de trois semaines !)

Pour ma part, cette année je n’ai pas de « vraie » résolution, nous ne sommes que le 3 janvier, alors je ne l’ai pas encore choisie… dur dur de faire un choix et de s’y tenir ! Peut-être que je vais arrêter les bonbons Haribo… parce que je suis vraiment accro aux crocodiles (surtout aux verts et aux rouges… bizarrement je ne mange pas les jaunes !) et j’aime aussi, un peu trop, les schtroumpfs…

Les fêtes de fin d’année se sont bien passées pour moi, et maintenant que je suis de retour je vais pouvoir me remettre au boulot !

Je vous confirme donc que mon roman : « Monstres 1, Gorgone » sera en librairie le 20 janvier (au Canada) et, non, pour ceux qui m’ont posé la question, je ne sais pas encore si mon roman sortira en France, mais si cela se produit je vous tiendrai au courant, c’est promis !

Je vous présente à nouveau tous mes vœux pour 2010, puisse cette année être tout simplement : MONSTR-ueusement géniale !

A bientôt

JM